La SEC a un nouveau président : Une bonne nouvelle pour l’industrie crypto ?
Paul Atkins, figure bien connue des marchés financiers et partisan déclaré des cryptomonnaies, s’apprête à prendre les commandes de l’agence fédérale. Nommé par Donald Trump, tout juste élu président, Atkins va remplacer Gary Gensler, dont la gestion très controversée de la régulation crypto a laissé des traces profondes dans l’industrie.
Ce changement arrive après une campagne où Trump avait promis à ses électeurs pro-crypto un virage à 180 degrés dans la gestion de la SEC.
Un choix stratégique et pro-crypto : Qui est Paul Atkins ?
Donald Trump n’a pas choisi Paul Atkins par hasard pour reprendre les rênes de la SEC. Il n’est certainement pas nouveau dans le domaine des régulations d’actifs financiers. Cet ancien commissaire de l’agence (2002-2008) a déjà fait ses preuves, et surtout, il coche toutes les cases que l’industrie crypto rêve de voir cochées depuis des années.
BREAKING: Trump appoints pro-crypto Paul Atkins as new chair of the SEC. pic.twitter.com/n9irgPSuD3
— Milk Road (@MilkRoadDaily) December 3, 2024
En plus d’avoir travaillé dans la régulation financière classique, Atkins a passé les dernières années à mettre les deux pieds dans l’univers des crypto-monnaies.
Il est coprésident de la Digital Chamber’s Token Alliance depuis 2017, un groupe qui milite pour les actifs numériques, et il a monté son propre cabinet, Patomak Global Partners, spécialisé dans la gestion des risques, y compris pour les boîtes blockchain. Ainsi, c’est un pro qui maîtrise bien son sujet et il est clairement du côté de l’innovation.
Trump, qui avait fait de la protection des cryptos une promesse phare de sa campagne, a confirmé ce choix dans une annonce enflammée sur Truth Social, soulignant dans sa déclaration officielle qu’Atkins croit en “la promesse des actifs numériques pour rendre l’Amérique plus grande que jamais”.
La fin tant attendue de l’ère Gary Gensler
L’ère Gary Gensler touche à sa fin et pour l’industrie crypto, cela provoque le même effet que de voir enfin les nuages se dissiper après une longue tempête. Pendant trois ans, Gensler a dirigé la SEC comme un général en guerre avec sa cible préférée étant clairement les cryptos.
Tout au long de son mandat, pas moins de 104 procès ont été intentés contre des entreprises du secteur. Une pluie d’actions légales qui a coûté plus de 400 millions de dollars en frais juridiques, selon certains calculs. Et tout cela pour quoi ? Pour un climat de méfiance totale et un secteur qui réclamait désespérément des règles claires.
Mais au lieu de poser des bases solides, Gensler a préféré utiliser sa méthode de prédilection : “la réglementation par l’application”. Il attaquait donc d’abord, et tant pis si personne ne comprenait vraiment les règles du jeu.
Jusqu’au bout, il n’a pas lâché : en novembre, il a redoublé de critiques contre les crypto-monnaies, dans une dernière tentative de prouver qu’il tenait encore les rênes. Mais tout le monde savait que c’était fini : Trump avait promis sa tête, et il a tenu parole. Avec Atkins à la barre, la stratégie de “réglementation par l’application” pourrait céder la place à une approche plus nuancée.
Réactions des marchés cryptos et perspectives
L’arrivée de Paul Atkins à la tête de la SEC a fait l’effet d’un feu d’artifice dans le monde des cryptos. Les marchés, qui attendaient depuis des années un signe de relâchement côté régulation, se sont emballés directement. Résultat ? Le BTC a explosé au-delà de la mythique barre des 100 000 $, pendant que Reserve Rights (RSR) s’est envolée de 30 %.
En effet, c’est l’un des projets sur lesquels Atkins a travaillé à l’époque, et cela a suffi pour que les investisseurs voient ceci comme un bon présage. Même le XRP, qui traîne habituellement en raison de ses problèmes juridiques, a pris un petit boost de 3 % juste après l’annonce.
Finalement, ce n’est pas juste un coup de chaud sur le court terme. Les analystes prédisent un rallye des altcoins sur plusieurs mois, alors que les nouvelles priorités d’Atkins commencent à se faire sentir. Quant à l’avenir immédiat, tous les regards sont tournés vers janvier, lorsque la passation de pouvoir sera officielle.
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