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Electis Solutions est en train de lancer la toute première solution de votes sur la blockchain pour les représentants de parents d’élèves. Alors que les solutions technologiques les plus poussées sont, à l’heure actuelle, via des boîtes noires, l’entreprise française innove grâce à la blockchain Tezos.
Un test déjà réussi pour Electis
En 2023 déjà, Electis procédait à un premier test au lycée d’Occitanie. La startup organisait alors le tout premier vote de représentants de parents d’élèves via la blockchain. Résultat des comptes, l’essai est un franc succès pour la startup française.
Créateur de la première plateforme open-source de vote par internet, Electis entend devenir leader des élections dans les établissements scolaires en France. Dès octobre 2024, le vote électronique à distance sera possible et autorisée pour les élections annuelles. La solution devrait ouvrir un nouveau marché de 60,000 établissements environ.
Electis a su attirer les bons investisseurs
Pour lancer sa solution, Electis a levé 1 million d’euros auprès du fonds Fast Forward et de la Financière Bonastella. Plusieurs entrepreneurs, à l’instar de Philippe Dardier (Alternative), Henri Assaf (SAB), ou encore Jonathan Bordereau (Golden Bees), ont également participé.
Par ailleurs, Electis bénéficie du financement de la Région Ile-de-France et de la Banque Public d’Investissement dans le cadre du programme France 2030.
Rendre au vote son anonymat
Les solutions utilisées par la startup relèvent purement de la cryptographie homomorphe, lesquelles permettent un décompte des votes tout en garantissant l’anonymat. La solution est proposée sur la blockchain publique Tezos, laquelle se veut être une blockchain à impact environnemental minimal.
« Le vote par internet sécurisé, open-source et vérifiable est une révolution qui va décentraliser l’ensemble des secteurs de nos sociétés », déclare Gilles Mentré, cofondateur d’Electris.
L’entreprise travaille aussi avec plusieurs villes, organisations internationales et institutions. L’objectif est de développer davantage de modes de vote afin d’offrir une gouvernance plus directe.
« D’ici cinq ans, l’open-source et la vérifiabilité seront des standards obligatoires sur lesquels nous développons une avance stratégique », explique Franck Nouyrigat, cofondateur d’Electis.
Des parents d’élèves aux votes présidentiels ?
À termes, Electis compte bien s’étendre au marché européen et américain.
Le vote sur la blockchain gagne toujours plus de terrain. Il devient alors possible de spéculer sur le fait de pouvoir, un jour, voter pour le prochain président directement depuis chez soi grâce à la technologie offerte par la blockchain .
Pour l’heure, Electis, cofondé par Gilles Mentrée, ancien directeur adjoint du cabinet de Jean-Louis Borloo et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, risque de faire sensation dans les établissements scolaires.
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