- Un juge de la haute cour fédérale a rejeté la requête de Kraken visant à rejeter l'affaire.
- Le juge a déclaré que les allégations de la SEC contre Kraken sont "raisonnables".
- La SEC a accusé Kraken d'exploiter une bourse de valeurs non enregistrée.
Dans le dernier développement de la bataille juridique en cours entre Kraken et la SEC, Willian H. Orrick, un juge de la haute cour fédérale, a refusé la requête de la plateforme crypto visant à annuler l'affaire dans son ensemble. Cela fait suite à une décision précédente où le tribunal a rejeté la revendication générale de la SEC selon laquelle tous les tokens échangés sur Kraken constituent des valeurs mobilières.
La décision du juge William H. Orrick permet à l'affaire de la SEC de se poursuivre, déclarant que l'agence a présenté un argument raisonnable selon lequel certaines transactions sur Kraken pourraient être qualifiées de contrats d'investissement, relevant ainsi des lois sur les valeurs mobilières. Le juge a souligné les 43 millions de dollars de revenus de Kraken provenant de son bureau de négociation entre 2020 et 2021, générés en partie par des frais et des restrictions de négociation, comme un point de discorde.
La poursuite de la SEC contre Kraken, déposée en novembre 2023, allègue que la plateforme a opéré en tant que bourse de valeurs, courtier-négociant et agence de compensation non enregistrés. La commission a également accusé Kraken de mauvaise gestion des fonds et des informations des clients.
Plus précisément, la SEC a identifié plusieurs cryptomonnaies proposées par Kraken comme des valeurs mobilières, y compris l'ADA de Cardano, l'ATOM de Cosmos, le FIL de Filecoin, le SOL de Solana et le NEAR de Near Protocol. Bien que le juge Orrick ait reconnu la nouveauté de la cryptomonnaie en tant qu'instrument financier, il a souligné les principes établis sous-tendant les efforts réglementaires de la SEC.
La requête infructueuse de Kraken pour rejeter l'affaire était centrée sur l'argument selon lequel la SEC dépassait son mandat du Congrès. Cela contraste avec la position du président de la SEC, Gary Gensler, selon laquelle la plupart des tokens numériques sont des valeurs mobilières non enregistrées nécessitant une surveillance de la SEC.
Cette bataille juridique fait partie d'une répression plus large de la SEC contre les entreprises crypto, avec des acteurs majeurs comme Binance, Coinbase et Uniswap également confrontés à des poursuites similaires. Kraken a maintenant 20 jours pour répondre à la plainte de la SEC avant qu'une date de procès ne soit proposée.
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